Page 20 - Livre électronique du congrès AFMAPATH 2023

P2. EVALUATION DE LA QUALITÉ DE SOMMEIL CHEZ LES

CHAUFFEURS PROFESSIONNELS

N. BOUTBAGHA, H. MOUBACHIR, H. SERHANE

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHR HASSAN II, CHU SOUSS-MASSA, FMPA, UNIVERSITE IBN ZOHR,
AGADIR, MAROC

INTRODUCTION :
Les accidents de la route constituent un véritable problème de santé publique dans notre pays.
Les causes sont multiples, avec un impact négatif socio-économique et professionnelle.

L’objectif de notre étude est de déterminer la prévalence des troubles de sommeil chez les
conducteurs professionnels.

METHODES :

Il s’agit d’une étude prospective à visée descriptive, menée en mars 2023, réalisée auprès de
70 conducteurs professionnels, exclusivement de sexe masculin, en utilisant les scores
d’évaluation de la qualité de sommeil : score d’Epworth et Stop-Bang, l’analyse des données a
été faite par le logiciel IBM SPSS Statistics v26.

RESULTATS :

La moyenne d’âge était de 40,63 ± 10,3 ans (extrêmes 25-60 ans), 30% étaient des chauffeurs de
petits taxi, 21,4% des grands taxi, 21,4% de poids lourds, 18,6% de bus, 8,6% des ambulanciers. La
période moyenne d’exercice est de 9± 8,95ans. 44,3% n’avaient pas de comorbidités, 28,6%
étaient des tabagiques actifs. La consommation des boissons excitantes étaient dominées par:
le café dans 77,1%, le thé 52,9% et les boissons énergisantes dans 20% des cas.

Dans les troubles de comportement au cours du sommeil, on a constaté : l’insomnie (50%), le
syndrome des jambes sans repos (45,7%), les cauchemars (30%), la narcolepsie (25,7%) et la
somniloquie (20%) et la nycturie (15,7%).

52,9% travaillent >12h par jour dont 52,9% diurne, 47,1% parcourent des trajets longs et 75,7% sont
obligés de s’arrêter pour se reposer. La durée totale du sommeil était de 7h par jour.

Le score d’Epworth a révélé que 80% avaient une somnolence diurne excessive et 7,1% une
somnolence diurne très importante.

Le Stop-Bang à objectivé un risque moyen de syndrome d’apnée de sommeil dans 65,7% des
cas et élevé dans 15,7% des cas.

24,3% avaient des antécédents d’AVP liée à l’endormissement.

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