Page 50 - Livre électronique du congrès AFMAPATH 2023
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P21.  CONNAISSANCES DES PATIENTS ASTHMATIQUES

                     SEVERES SUR LE CONTROLE DE LEUR MALADIE
                     M. HINDI, S. KECHNAOUI, L. AJDIR, O. FIKRI, L. AMRO

                     SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL ARRAZI, CHU MOHAMMED VI, LABO. LRMS, FMPM, UCA,
                     MARRAKECH, MAROC.

               INTRODUCTION :

               L’asthme sévère engendre des coûts de santé très élevés, Il est caractérisé par la persistance
               des symptômes de manière quotidienne et/ou la survenue d’exacerbations répétées malgré
               un traitement de fond à doses fortes bien suivi. L’éducation des patients asthmatiques reste un
               moyen incontournable du contrôle de la maladie. L’objectif de notre travail est de déterminer
               les connaissances des patients asthmatiques sévères sur le contrôle de leur maladie.

               MATERIEL ET METHODE :

               Etude analytique rétrospective de 27 dossiers de malades suivis pour asthme sévère dans
               notre consultation d’allergologie de l’hôpital CHU Mohammed VI Marrakech.

               RESULTAT :

               L’âge moyen est de 37 ans. Le tabagisme actif est retrouvé dans 5,6% des cas et 44% des
               malades sont exposés au tabagisme passif. La durée moyenne d’évolution de la maladie est
               de 14 ans. Les comorbidités ont été associées : un RGO est retrouvé dans 69,6% des cas, une
               rhinite allergique dans 66,7% et une conjonctivite allergique dans 70% des cas. Tous les patients
               étaient sous corticoïde inhalées et Salmétérol. Trois patients étaient sous antileukotriéne. La
               majorité des malades connaissaient les facteurs déclenchant de leur asthme ; la poussière et le
               climat froid étaient les facteurs majoritaires. Les mécanismes physiopathologiques n’étaient
               connus que par 31 % des malades. Les signes précurseurs de la crise étaient connus que par 10
               % des malades. L’observance thérapeutique était estimée bonne chez 37,5 % des patients,
               alors que 60,5 % des non-observants arrêtaient leur traitement dès qu’ils s’amélioraient. Tous
               nos patients étaient motivés pour recevoir une éducation à propos de leurs asthmes. Trois mois
               après la séance d’éducation, le  constat global est positif et nous avons remarqué une
               progression significative de toutes les  acquisitions ; le  taux de patients ayant  une bonne
               observance et adhérence aux traitements est passé de 37,5 % au recrutement à 75 %, le taux de
               patients ayant un ACT supérieur ou égal à 20 (asthme contrôlé) est passé de 20 % au recrutement
               à 59 % (amélioration importante du contrôle de l’asthme).

               CONCLUSION :
               Nous avons conclu à travers notre étude que  l’éducation thérapeutique reste le principal
               moyen pour éviter le risque d’exacerbations, d’hospitalisation et permet un meilleur contrôle
               de l’asthme.













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